Edinson Cavani n’a pas brillé contre Lyon dimanche (0-1). Aligné dans l’axe depuis trois matches en raison de l’absence d’Ibrahimovic, l’Uruguayen a encore déçu et ne parvient pas à faire oublier le Suédois.
Si Lopes n’avait pas sorti un arrêt réflexe remarquable sur sa superbe tête en début de rencontre, Edinson Cavani ne serait peut-être pas au centre du débat. Mais malheureusement pour l’Uruguayen, le portier lyonnais était dans un grand soir dimanche, contrairement à l’ancien Napolitain, qui a ensuite confirmé ses difficultés du moment et donné un peu plus de grain à moudre à ses récents détracteurs.
Depuis son retour de blessure, le Matador est bien trop tendre. Et son manque d’efficacité fait forcément jaser après sa sortie dans L’Equipe où il s’épanchait sur son malaise après avoir été cantonné au couloir droit depuis le début de la saison. En ce sens, la blessure d’Ibrahimovic semblait presque pouvoir être un mal pour un bien pour le PSG, permettant à l’ex-Napolitain de retrouver sa position préférentielle sur le terrain. Mais force est de constater qu’il n’a pas fait honneur à ce petit coup de pouce du destin.
Dans ces conditions, l’absence de Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur et meilleur passeur de Ligue 1, ne s’en fait que plus ressentir. Et Laurent Blanc, à l’issue du match, n’a pas éludé la question en évoquant la méforme de son attaquant. « Cavani, il faut l’aider, a confié l’entraîneur parisien au micro de Canal Plus. Il a eu une blessure assez grave, et les grands joueurs pensent forcément à la Coupe du monde. On sent un joueur qui n’est pas relâché, et devant le but, ça ne pardonne pas. » Avant de penser au Mondial, Cavani ferait bien de penser à la finale de la Coupe de la Ligue samedi prochain contre ces mêmes Lyonnais pour éviter à Paris une fin de saison sans saveur. Et retrouver un statut de tueur qu’il a écorné en l’espace d’une semaine.
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