Laurent Blanc, peut-on dire que votre équipe n’a pas digéré l’élimination de la Ligue des Champions ?
Ah oui, vu la production que nous avons faite ce soir (dimanche), nous n’avons pas digéré cette élimination en quarts de finale de Champions League, c’est une évidence. Il y avait la place pourtant, notamment en deuxième mi-temps, pour au moins revenir au score. Mais en football, si vous vous créez des occasions dangereuses et que vous n’arrivez pas à la concrétiser, ça devient difficile, surtout quand vous avez pris un but en deuxième mi-temps. J’ai l’impression que ce soir, on aurait pu jouer très très longtemps sans marquer de but. C’est rare cette année, mais c’est la réalité de ce soir. Il va falloir bien récupérer, remettre les têtes à l’endroit.
« Il faut aider Cavani »
L’équipe est-t-elle fatiguée, physiquement et mentalement ?
Non, je ne pense pas. Vu le match que l’on a fait ce soir, je ne pense pas que l’équipe soit émoussée. C’est plutôt un problème dans les têtes, et surtout un problème d’efficacité offensive.
Qu’arrive-t-il à Edison Cavani ?
Il faut l’aider. N’oublions pas qu’il a eu une grave blessure. Les grands joueurs pensent à la Coupe du Monde, ils ont toujours ça en tête. Il s’est blessé et vous pensez bien qu’il n’a pas envie de rater cette Coupe du Monde. Il faut qu’il se relâche, car on sent un joueur qui n’est pas relâché. Et devant le but, ça ne pardonne pas.
Signerez-vous bien votre prolongation de contrat dans dix jours ?
Ce soir, je n’ai pas envie de parler de ça.
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