mercredi, juin 4, 2025
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Nice 0 – 1 PSG : les notes du match

comment ne pas penser au quart de finale de Ligue des Champions face à Chelsea prévu ce mercredi ? C’était là tout le problème posé à Laurent Blanc au moment de dégager onze joueurs à titulariser sur les bords de la Méditerranée. Pas de coup de tonnerre dans la composition parisienne mais l’on retrouve d’emblée Marquinhos, Digne et Pastore. Du côté des Niçois, Claude Puel choisissait d’aligner sa grosse équipe, en quête d’un résultat qui permettrait aux siens de basculer dans la première moitié du classement.

Le début de la rencontre, repoussé d’une dizaine de minutes, tournait à l’avantage du PSG. Lavezzi glissait au moment de déclencher (2e) puis Cabaye voyait sa frappe fuir de très peu la lucarne d’Ospina (7e). Le Gym pensait pourtant ouvrir la marque sur un coup-franc d’Eysseric que Bodmer laissait passer astucieusement pour Cvitanich, qui trouvait la faille de la tête au second poteau (11e). Les deux hommes étaient toutefois hors-jeu et le but légitimement refusé. Cavani (18e) puis Lavezzi (20e) apportaient le danger au point de pénalty. Le premier était cependant trop court sur un centre de Digne, tandis que le second ne cadrait pas sa tentative après un bon décalage d’Ibrahimovic. Malgré quelques accélérations des Rouge-et-Noir, le score restait nul et vierge à la pause.

Au retour des vestiaires, le PSG posait sa patte sur le match. C’est ainsi sur mouvement confus que Kolodziejczak marquait contre son camp sous la pression de Cavani (52e). Après avoir réalisé une première mi-temps généreuse et déterminée, le Gym peinait de plus en plus et était à deux doigts d’encaisser un nouveau but sans un sauvetage de grande classe de Bodmer sur une frappe de Digne (73e). Nice se réveillait à l’abord du dernier quart d’heure, notamment sur coups de pieds arrêtés, sans qu’aucune des tentatives ne permettent de revenir dans le match. C’est toutefois en affichant de telles intentions et une aussi grande solidarité que les Niçois pourraient bien finir la saison en boulet de canon. Quant aux Parisiens, le boulot a été fait sans fioritures avant d’accueillir une pluie d’étoiles mercredi.

L’homme du match : T. Silva (7) : comme à son habitude, une rencontre maîtrisée de bout en bout, mais lors de laquelle il n’a paradoxalement pas eu énormément de travail malgré le nombre d’opportunités niçoises, ces derniers ayant souvent procédé de loin. A su relancer proprement même sous le fort pressing adverse. Une puissante tête cadrée (45e). Plus que jamais le patron du PSG.

PSG :

– Sirigu (6) : un match impeccable du portier francilien qui a fait preuve d’une grande sobriété sur les nombreuses, mais peu dangereuses, tentatives niçoises qu’il a du négocier (9e, 24e, 25e, 27e, 31e). Une grande assurance communicative au reste de sa défense.

– Jallet (6) : le latéral droit parisien a livré une prestation très intéressante. De très nombreuses montées (25e, 36e) souvent conclues par un centre, sans négliger les retours défensifs (3e). Toutefois averti pour un excès d’agressivité (12e).

– T. Silva (7) : voir ci-dessus.

– Marquinhos (5,5) : une rencontre en demi-teinte où il a alterné le bon et l’inquiétant. Une mauvaise remise interceptée par Bodmer (31e), une intervention dangereuses dans sa surface (61e) et écopera d’un carton jaune après avoir découpé Digard (68e). Mais aussi une tête sur corner qui fuit de peu le cadre d’Ospina sur corner (35e).

– Digne (6,5) : toujours dans le bon tempo, à su multiplier les montées sur son aile, cherchant souvent Pastore en point d’appui ou en rampe de lancement. Une qualité de centre qui n’est plus à démontrer (18e, 50e) et une frappe qui aurait pu faire mouche sans le retour de Bodmer (73e).

– Motta (6) : l’élégant milieu de terrain italien a joué la tête haute comme à son habitude pour distiller de bons ballons et percer les lignes adverses. Sérieux à la récupération et à relance. On l’a toutefois connu plus tranchant et plus décisif. S’est vraisemblablement économisé en vue de la rencontre face à Chelsea. Sans déjouer pour autant.

– Cabaye (6) : l’ancien Magpie s’est rapidement en action par une frappe puissante et soudaine qui fuyait de très peu la lucarne d’Ospina (7e). Très en vue avant la mi-temps en raison de ses nombreux déplacements et la qualité de ses passes. Est rentré dans le rang par la suite. Remplacé par Matuidi (78e) qui a redonné un peu de rythme au milieu de terrain parisien.

– Pastore (5,5) : c’est devenu une habitude avant le jeune milieu de terrain argentin. Doté d’un bagage technique largement supérieur à la moyenne, il a distillé d’excellents ballons (2e, 52e) tout en se montrant quelques instants plus tard incroyablement fébrile, comme sur cette frappe dévissée (33e) ou ce ballon perdu aux abords de sa surface (63e). Quel dommage. Remplacé par Verratti (66e).

– Lavezzi (6) : en grande forme physique mais que d’approximations au moment de faire la différence. Glissait au moment de frapper (2e) puis manquait le cadre au point de pénalty sur un bon service d’Ibrahimovic (20e). Des centres moyens à son actif (7e, 40e). Remplacé par Lucas (66e) qui a su percuter et poser des soucis à ses vis-à-vis.

– Cavani (7) : un gros match qui a cependant de quoi lui laisser des regrets. A été impliqué sur chacun des mouvements parisiens en première période. Tantôt impressionnant à la conservation et à l’orientation (15e, 36e) que désolant par ses mauvais choix dans ses situations clés (24e, 25e). Aurait pu inscrire un but magnifique en reprenant ce centre plongeant de Digne (18e) ou en enroulant bien sa frappe (34e). Récompensé de tous ses efforts en forçant Kolodziejczak à marquer contre son camp (52e). Inlassable travailleur, ne manque plus qu’un brin de réalisme.

– Ibrahimovic (6,5) : une rencontre au cours de laquelle il aura ménagé ses efforts tout en demeurant régulièrement dangereux dans son style caractéristique fait de fulgurances imprévisible. De bons décalages (20e), une très jolie frappe repoussée à grand peine par Ospina (36e) et une déviation de la tête qui amène le CSC de Kolodziejczak (52e). Une perte de balle dangereuse due à sa nonchalance (68e).

Source : footmercato

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