Le club de la capitale, qui s’est imposé sans coup férir (3-0) face à de timides Rémois, se rapproche à grands pas du 4e titre de champion de son Histoire.
Les yeux rivés vers Stamford Bridge, le PSG n’en oublie pas d’expédier les affaires courantes. Face à une équipe de Reims qui n’a pas fait grand-chose pour gâcher l’après-midi ensoleillée qui régnait sur la porte de Saint-Cloud, Paris n’a pas eu à forcer son talent pour s’imposer (3-0) au terme d’un match sans frisson. C’est désormais un gouffre (16 points) qui sépare provisoirement le leader de la Ligue 1 du reste de la meute. De quoi mettre en marche le compte à rebours avant un sacre annoncé et de plus en plus proche à mesure que les journées défilent.
Sans trop de surprises Laurent Blanc a concocté une équipe remaniée, donnant la possibilité à d’habituels remplaçants – Ménez, Marquinhos, Rabiot – de se mettre en valeur. Motta, Matuidi ou Lavezzi prenaient place sur le banc alors que Verratti, Ibra (blessés), Alex et Jallet (au repos) n’apparaissaient même pas sur la feuille de match.
Cavani prend le relais
Sans que cela soit pour autant flagrant, l’animation parisienne s’en est ressentie. Notamment au milieu, où Cabaye et Rabiot ont du gérer à deux la récupération, privilégiant le jeu long et laissant à Pastore le soin de faire le lien avec l’attaque. Cela a débouché sur un premier acte assez calme, avec des Parisiens dominateurs mais pas forcément tranchants. Imprécis dans l’avant-dernier geste, ils ont été seulement dangereux sur une tête de Cavani surgissant comme souvent au premier poteau suite à un corner de Lucas (15e).
De plus en plus bas sur le terrain, les Rémois n’ont pas sollicité Sirigu, à peine inquiété sur une frappe trop enlevée de Fortes (23e). Trop timorés pour pouvoir refroidir l’euphorie parisienne, les visiteurs ont fini par plier sur une des rares actions construites du PSG en première période. Bien décalé dans sa position préférentielle, Van der Wiel a eu tout le loisir de trouver Cavani d’un centre rasant que l’Uruguayen a poussé au fond pour son 15e but en L1 (1-0, 43e).
Mandi leur file un coup de main
Certainement soucieux de s’éviter d’inutiles sueurs froides, les Parisiens ont doublé la mise dès le retour des vestiaires. Digne a déposé un centre sur la tête de Lucas et c’est Mandi qui a été le dernier à toucher le ballon, après le poteau (2-0, 48e). Perdus pour perdus, les Rémois ont eu le mérite de se lâcher un peu plus, manquant de tranchant sur leurs quelques approches : une reprise en bout de course d’Oniangué (52e) et une tête de Mandi juste au-dessus (67e).
Mais c’est bien l’international algérien qui sera le héros malheureux du match avec un nouveau « csc » (contre son camp) à la toute fin du temps réglementaire (3-0, 90e). Auparavant, Paris avait déjà manqué d’enfoncer le clou : d’abord sur une attaque rapide qui n’a pas souri à Cavani (57e) puis quand Agassa a mis en échec Rabiot (74e). La victoire – qui plus est sans entamer ses réserves physiques : l’après-midi parisienne fut idéale. Avec certainement, déjà la tête à Londres…
Le Point.fr
