Une semaine après leur confrontation à Gerland, Lyon et le PSG devraient aligner des équipes différentes ce samedi. Comme souvent, c’est Lyon qui a le plus de contraintes.
Jamais la finale de la Coupe de la Ligue n’aura revêtu une telle importance. Qui plus est pour les deux équipes. Loin de l’aborder avec la même obligation de résultat que les Parisiens, les Lyonnais vont devoir composer avec un groupe diminué par les blessures et les suspensions. Un peu plus encore que dimanche.
Au rayon des absents, Lyon gagne 6 à 1
Pour son 56e match de la saison, l’Olympique Lyonnais est toujours autant gêné par les blessures. Outre ses deux meneurs de jeu Clément Grenier (adducteurs) et Yoann Gourcuff (cheville), Lyon est aussi privé de Gueïda Fofana (adducteurs), Rémy Vercoutre (suspendu) ainsi que de Miguel Lopes (tibia). Présent dimanche pour la première confrontation face au PSG (victoire 1-0 de l’OL), Jordan Ferri fera cette fois-ci défaut à Rémi Garde (suspendu). Une grande perte – la sixième – pour les Rhodaniens, tant celui qui venait d’aligner dix titularisations consécutives avait pris de l’importance au sein du milieu lyonnais.
Loin de connaître l’étendue des déboires de Lyon, Paris a de son côté « privilégié » la qualité avec la blessure de Zlatan Ibrahimovic (cuisse). Privé d’un seul de ses titulaires potentiels, le PSG a cependant perdu son atout majeur, celui qui fait du club de la capitale une équipe si particulière et si impressionnante. Le Suédois est tout de même impliqué directement (buts ou passes décisives) dans 49% des 74 réalisations du club parisien en Ligue 1 cette saison.
Des retouches à Paris, des choix à faire pour l’OL
Déçu par la performance de certains joueurs lors du match de dimanche dernier, l’entraîneur parisien Laurent Blanc pourrait modifier son onze ce samedi soir. Comme cela avait été le cas à Gerland, Javier Pastore devrait être préféré à Lucas sur le front droit de l’attaque, porté par son profil plus passeur que créatif si apprécié par l’ancien sélectionneur des Bleus. Laissés au repos en championnat, Marco Verratti et Maxwell devraient récupérer leurs places. Incertitude en revanche sur le flanc droit de la défense où Jallet et Van der Wiel sont en concurrence pour débuter. En revanche pas de doute concernant le gardien. Coupe de la Ligue oblige, c’est Nicolas Douchez qui gardera les cages parisiennes.
A Lyon, l’incertitude règne, même sur l’organisation. Malgré tout, on voit mal Rémi Garde changer ce 4-4-2 en losange si efficace ces derniers temps et qui lui avait permis de tomber le PSG il y a sept jours. Pour ce qui est des hommes, l’entraîneur lyonnais se voit offrir une équation presque insoluble dont les solutions paraissent innombrables. L’option logique consisterait à reconduire la même équipe que dimanche, avec Milan Bisevac et Steed Malbranque en remplacements de Koné et Ferri ainsi que Nabil Fékir en meneur de jeu, le joueur de vingt ans ayant été convaincant face au PSG.
Mais une finale ne ressemble en rien à une rencontre de championnat. Rémi Garde pourrait dans ces conditions privilégier l’expérience. Dans ce cas, on retrouverait Malbranque en numéro 10, comme on avait pu le voir face à la Juventus Turin tandis que Corentin Tolisso glisserait vers le milieu de terrain, son poste le plus naturel mais où il n’a encore jamais eu l’occasion de faire ses preuves en pro. Titulaire à gauche dimanche, Mahamadou Dabo passerait alors sur la droite. Si ce onze venait à être aligné par Rémi Garde, il s’agirait ni plus ni moins de la cinquantième équipe de départ de l’OL cette saison. Sans doute un record.
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