Le PSG ne sera pas sacré mercredi puisque Monaco a battu Nice, dimanche (1-0), dans un derby de la Côte d’Azur que l’ASM a d’abord dominé avant de frôler la punition. Lille, qui visite Marseille (21h00), est à neuf points.
Sur le plan comptable, Monaco a tout bon : une avance sur le LOSC portée à 9 longueurs avant le match des Dogues au Vélodrome, ce dimanche soir. Au chapitre du symbole, ce n’est pas mal non plus : sa victoire (1-0) contre le frère de la Côte retarde le doublé de son rival parisien, vainqueur de la Coupe de la Ligue samedi contre Lyon (2-1). Mais le PSG sera encore trop court pour le titre, même en cas de victoire sur l’Evian-TG mercredi au Parc des Princes. Pour Monaco, le dimanche de Pâques a plutôt été rassurant. L’heureuse conclusion au tableau d’affichage face à Nice a tempéré la demie de Coupe de France perdue cette semaine à Guingamp (3-1 a.p.).
Mais si Berbatov a fait sonner les cloches à toute volée dès la 5e minute sur un lob génial (ou un centre manqué ?), la suite fut beaucoup moins glorieuse. Le deuxième de Ligue 1 a vite remisé la flamboyance pour une gestion boutiquière du score, non sans s’exposer dangereusement : avec un poil de réussite dans la dernière demi-heure, les Niçois auraient pu égaliser.
Subasic héroïque
On a d’abord cru l’ASM partie pour frapper fort. Montinho, l’un des meilleurs Monégasques dans le désastre breton, fut à l’origine du décalage du buteur bulgare. Il était encore à la passe pour Germain dont l’échappée se terminait par une frappe sur le poteau (13e). Mais, à l’image de son meneur, Monaco a sombré progressivement dans l’à-peu-près. Et la bouffée d’air espérée par Claudio Ranieri, qui doit donner des gages aux hautes sphères, ne s’est pas vraiment matérialisée dans le jeu. Subasic aura droit à une double portion de chocolat. Le gardien croate a été décisif devant Eysseric (22e, 45e), Cvitanich (68e) et, surtout, avec l’aide d’Obbadi, face à une tête sur corner de Bodmer, à quelques centimètres de franchir complètement la ligne de but (70e). Monaco se devait de réagir. C’est fait, mais a minima.
lequipe