LIGUE 1 – Seul vainqueur du PSG lors de la phase aller, Evian-Thonon-Gaillard n’a pas encore assuré son maintien au moment de se rendre au Parc des Princes, mercredi soir. Pas venus »pour visiter la capitale ni le Parc des Princes », les Savoyards espèrent bien contrarier encore les champions de France.
La potion magique prend sa source à Annecy. Première équipe à avoir battu Paris cette saison, le 4 décembre dernier dans son Parc des Sports (2-0), Evian-Thonon-Gaillard n’est pas encore la bête noire des champions de France. Car les Savoyards, s’ils mettent régulièrement à mal le PSG sur leur pelouse, comme la saison dernière en quart de finale de la Coupe de France (1-1, ETG qualifié aux tirs aux buts), ne reproduisent pas leurs performances quand ils viennent au Parc des Princes. Mais cette fois, ils espèrent bien y arriver.
»Le match de la saison dernière m’avait laissé des regrets, expliquait mardi, en conférence de presse, l’entraîneur évianais Pascal Dupraz, battu 4-0 en décembre 2012. J’avais mal appréhendé la situation en tablant sur un mauvais schéma et on a très vite explosé. » Bien que son équipe ne soit pas encore maintenue, puisqu’elle ne possède que 5 points d’avance sur Sochaux avant ce match décalé face au PSG, le technicien promet de ne pas se laisser impressionner. »Nous ne nous déplaçons pas pour visiter la capitale ni le Parc des Princes, qui est un stade magnifique d’ailleurs. »
Paris peut être champion dimanche
Côté parisien, la méfiance est aussi de rigueur vu les semaines compliquées que vient de traverser le club, pas oubliées par la victoire en Coupe de la Ligue samedi. »On se doit de respecter cette équipe et pour cause, c’est la seule qui nous ait battus lors des matches allers », prévient Laurent Blanc. D’autant que la carotte est au bout : s’il gagne ce soir, le PSG jouera le titre, dimanche prochain, à Sochaux. »Ce serait une très bonne chose », espère Blanc.
Evian, qui n’a pas perdu face à Monaco cette saison (1-1 en Principauté, 1-0 au retour), est un sérieux poil à gratter pour les Parisiens. Recroquevillés dans leur moitié de terrain, solides au milieu, les Savoyards jouent la carte de l’impatience, en résistant le plus longtemps possible. Ils bénéficient ensuite d’assez de talent en attaque (Bérigaud, Wass) pour prendre le PSG en contre. Comme au match aller. »Pour moi, respecter les Parisiens, c’est leur donner beaucoup de fil à retordre », annonce Dupraz. Paris est prévenu.
Metronews
