samedi, juin 7, 2025
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Paris avait la gueule de bois

Quatre jours après leur victoire en Coupe de la Ligue, les Parisiens sont sortis vainqueurs d’un match décevant qui les rapproche pourtant du titre.

Rendez-vous dimanche à 14 heures à Sochaux. Six ans après avoir joué sa survie en Ligue 1 dans le Doubs, le PSG va tenter cette fois d’aller y conquérir son quatrième titre de champion de France, le second consécutif. Signe que les temps ont bien changé, ce sont les Sochaliens qui, cette fois, joueront leur peau dans l’élite.

Et s’ils la vendent aussi chèrement que les Haut-Savoyards hier au Parc des Princes, les Parisiens ne sont pas vraiment assurés d’aller fêter leur titre dimanche soir dans un établissement proche des Champs-Elysées.

Le public clairsemé du Parc a eu droit à un pensum, même pas digne d’une mise en bouche de Real Madrid – Bayern Munich. Certainement l’un des matchs les plus indigestes que Paris a livrés cette saison. Les festivités après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue samedi face à Lyon (2-1) n’expliquent pas tout. Cavani et la plupart de ses partenaires n’y étaient pas du tout.

Pressé d’aller se caler dans son fauteuil pour regarder la demi-finale de la Ligue des champions, Laurent Blanc ne s’est pas attardé, mais il a quand même délivré quelques messages à l’adresse de ses joueurs. « Je les avais avertis qu’il fallait encore faire un petit effort mais, en première mi-temps, le seul effort qu’on a fait, c’est de rentrer sur le terrain. Et ça m’a déplu énormément », peste l’entraîneur parisien. Avec son jeu en jachère depuis la blessure de Zlatan Ibrahimovic, Paris a multiplié les erreurs techniques et les transmissions hasardeuses.

Les Haut-Savoyards se sont même créé les deux meilleures occasions de but, dont un coup franc sur la barre de Sirigu, dès l’entame du match. Ils auraient même pu « mener au score », comme le relève Blanc.

Il a fallu attendre la conjugaison de l’expulsion d’Abdallah (61) pour un second avertissement et l’entrée en jeu de Matuidi après la pause pour réveiller le PSG. Bien plus conquérant en supériorité numérique, le club de la capitale a offert un spectacle un peu plus conforme à son statut lors des trente dernières minutes de jeu.

« On fait le job et ce n’est pas un hasard si c’est Blaise (NDLR : Matuidi) qui marque car lui y croit toujours jusqu’au bout, se félicite Laurent Blanc. Mais il faudra un autre état d’esprit à Sochaux. On peut se dire qu’on a un matelas sur Monaco (NDLR : 10 points d’avance à quatre journées de la fin), mais on a démontré certaines vertus depuis le début de la saison et il ne faudrait pas les oublier maintenant. »

Ce serait en effet malvenu quand Paris est sur le point de conclure une saison d’une haute tenue.

leparisien

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