C’est l’autre événement attendu de la soirée. Outre le deuxième titre de suite qui tend les bras aux Parisiens, les regards seront tournés vers Zlatan Ibrahimovic, de retour après cinq semaines d’arrêt et sa blessure au biceps fémoral de la cuisse droite face à Chelsea le 2 avril.
Le rétablissement du meilleur joueur de la Ligue 1 attise la curiosité de tous les observateurs, qui se demandent si le Suédois sera titulaire au coup d’envoi.
« Zlatan est en forme. Il a terminé son programme de réathlétisation et il a apporté son envie et sa motivation cette semaine, souligne avec force Laurent Blanc. Est-ce qu’il jouera en début ou en fin de match ? Il participera certainement mais il ne s’entraîne avec le reste du groupe que depuis trois jours. Physiquement, il ne sera certainement pas au meilleur de sa forme, mais il n’a pas perdu son sens du but malgré sa blessure. »
Cette prudence affichée par l’entraîneur parisien n’est pas un artifice de communication. En accord avec le joueur et le staff médical, l’encadrement du PSG a prévu de lancer le Suédois une grosse demi-heure en seconde période.
Si la blessure contractée par le numéro 10 parisien s’apparente plus à une désinsertion musculaire qu’à une déchirure, elle nécessite cependant une reprise progressive et quelques précautions. Un débriefing sera donc opéré à l’issue de la rencontre.
Plus de temps sur le terrain à Lille ?
Si le natif de Malmö ne ressent aucune douleur, il devrait sensiblement augmenter son temps de jeu dès samedi à Lille et disputer la rencontre dans sa totalité lors de la réception de Montpellier pour le compte de la dernière journée de la saison, le 17 mai.
Voilà pour la théorie, mais on sait que le Suédois aime bousculer les plans établis et accélérer le temps. Pour l’instant, il va devoir faire preuve de patience et changer ses habitudes en s’asseyant sur le banc de touche. Signe que le staff veut prendre son temps, hier après-midi, lors de l’ultime séance d’entraînement, Zlatan Ibrahimovic figurait dans ce qui ressemblait à l’équipe des remplaçants.
LeParisien