Par la voix de Nasser Al-Khelaïfi, le club parisien accuse sans détour l’attaquant brésilien de Bastia d’avoir asséné un coup de tête à Thiago Motta.
Le nez en sang. Voilà comment était Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes, samedi après-midi. Le PSG venait de battre Bastia (2-0). Le milieu italien, lui, venait de recevoir un coup de tête. On a alors vu l’ancien Barcelonais se tenir le visage. L’auteur de ce coup de boule ? Brandao, la recrue brésilienne du Sporting, fraîchement transférée de Saint-Etienne.
Pendant de longues minutes, cette accusation a d’abord alimenté les réseaux sociaux. Elle a pris de l’épaisseur lorsque Nasser Al-Khelaïfi en personne a pris la parole au micro de BeIN Sports. Le président du PSG n’y est pas allé par quatre chemins : « Brandao n’est pas un joueur de foot. Il doit être suspendu à vie. » Quelques minutes plus tôt, Brandao avait cédé sa place au sein de l’attaque bastiaise à Joao Rodriguez, sous les sifflets du Parc des Princes. Et au terme d’une prestation insipide.
Son homologue parisien, Laurent Blanc, ne s’est pas prié pour enfoncer le clou en conférence de presse : « Van der Wiel a été remplacé par Serge Aurier, car il est sorti bloqué, victime d’un coup de genou de ‘notre ami’ Brandao, encore. » Mais si le Brésilien a perdu ses nerfs, c’est aussi parce que sa victime avait joué la provocation. « Thiago Motta a passé le match à dire ‘fils de p…’ à toute l’équipe devant l’arbitre, témoigne Julian Palmieri, le défenseur du SCB, au micro de RMC. Je ne vais pas faire ma pleureuse. Ce coup de tête n’a rien à faire là. Mais Motta passe son temps à insulter les joueurs. On sait comment il est. »