On le sait, le Paris Saint-Germain se passe mal de son Zlatan Ibrahimovic. Le club de la capitale devra pourtant s’y résoudre ce mardi soir à Caen. Mais il aurait dû le faire avant…
C’est le débat qui a animé ce début de semaine footballistique. Laurent Blanc aurait-il dû sortir un Zlatan Ibrahimovic à côté de ses pompes dimanche soir face à Lyon (1-1) ? « Il est capable d’un geste de classe à tout moment », s’était justifié le coach après un nouveau match où son attaque se sont montrés inefficace. Un argument recevable… jusqu’à mardi soir et la révélation par le colosse suédois lui-même qu’il est blessé depuis la rencontre à Rennes (1-1) le 13 septembre.
« Je suis touché au talon d’Achille (gauche, ndlr) depuis le match contre Rennes. Je n’ai pu jouer le match contre Lyon que grâce à des injections. Maintenant, j’ai besoin de revenir à 100% pour jouer mes matches, c’est la raison pour laquelle je ne jouerai pas demain (ce mardi soir à Caen, ndlr). Ensuite, nous verrons comment mon état évolue avant le match du week-end prochain (à Toulouse samedi, ndlr) », a ainsi expliqué la star sur son application « Zlatan Unplugged ».
Blanc : « Je ne sors Zlatan que quand c’est possible »
Encore interrogé mardi en conférence de presse au sujet du non remplacement d’Ibrahimovic, avant que ces « détails » ne soient rendus publics, Blanc lâchait: « Je maintiens que Zlatan est important, que c’est un leader. À mon staff et moi de le remettre dans les meilleures dispositions. On sait ce qu’il est capable de faire. C’est vrai que c’est difficile de le sortir. Plein de joueurs ne sortent jamais dans d’autres équipes, vous savez de qui je parle (Messi, Ronaldo, ndlr). Il a 33 ans (il les aura le 3 octobre, ndlr), il veut tout jouer, marquer toujours plus. C’est un compétiteur hors-norme. Je ne le sors que pour le protéger. Seulement quand c’est possible. On a vu que sa blessure avait été préjudiciable l’an dernier. » Tout est dans le « seulement quand c’est possible ».
En réalité, l’entraîneur ne décide jamais quand faire jouer Zlatan, l’attaquant pouvant toujours exiger de débuter un match en étant certain de voir son souhait exaucé. Consulté par son président sur le mercato et bien des sujets, il règne en maître sur le club parisien. C’est donc lui seul qui a choisi d’enchaîner le déplacement à Amsterdam (1-1) et la réception de Lyon dans les huit jours qui ont suivi le match à Rennes, s’exposant ainsi à une aggravation de sa blessure. Et c’est encore lui seul qui, constatant que la douleur persistait, a préféré faire l’impasse sur un Caen-PSG pourtant capital. Avec, en ligne de mire, la venue de Barcelone à Paris mardi prochain en Ligue des champions.