Les Parisiens ont montré leurs meilleurs visages au moment le plus opportun. Face au grand Barça, sans Ibrahimovic et sans Thiago Silva, ils ont trouvé les ressources nécessaires pour finalement s’imposer.
Score : PSG – FC Barcelone : 3-2
Hier soir, c’est d’abord David Luiz qui a montré la voie. Particulièrement critiquée en ce début de saison, la recrue de l’été, embauchée pour la somme extravagante de 50 millions, confiait avant le match, n’être qu’à 60% de ses capacités. Pourtant, le défenseur, motivé comme jamais, est resté aux avants-postes après un corner, et a réussi à tromper Ter Stegen (12e, 1-0).
A ce moment-là, le Parc des Princes s’est mis à donner encore plus de voix. Beyoncé et Jay-Z probablement aussi. Mais Messi a surgi de sa boite. Deux minutes plus tard, la Puce argentine combine avec Iniesta et allume Sirigu (12e, 1-1).
Comme pour rappeler que le Barça reste le Barça.
Sauf que ce PSG, qui semble s’être enfin décidé à passer en mode « Ligue des champions », ne ressemble en rien au Paris Saint-Germain à qui l’on reproche son laxisme et sa suffisance en Championnat. Si Cavani n’a jamais constitué une menace sur les caisses espagnoles, Lucas et Pastore, en revanche, ont été intenables pendant 90 minutes. Et lorsque Verratti a placé son 1,65 mètre à la retombée d’un corner pour inscrire de la tête le 2e but parisien (2-1, 23e) ou quand Matuidi, servi au cordeau par Pastore (54e, 3-1), a fait le break, on s’est dit que ce PSG était capable de tout. Du meilleur, on l’a vu, mais aussi de petits relâchements coupables.
Du genre de ceux qui, sitôt le but inscrit, ont permis à Neymar de marquer et donc de remettre le Barça dans le coup (56e, 3-2). Mais grâce à Marquinhos auteur d’un retour in extremis sur une frappe d’Alba (82e), le PSG sans ses superstars a tenu bon. Pourtant, en arrivant dans la capitale, les Catalans roulaient des mécaniques. Ils le pouvaient : aucune équipe n’était, jusque-là, parvenue à inscrire le moindre but à sa défense. C’est dire la mission, quasi-impossible, que le PSG a relevée… sans son Ibrahimovic, médusé en tribunes.
Les Buts Parisiens …